La sophrologie est considérée comme un accompagnement de la personne malade, lui permettant d’accélérer le processus de guérison (concentration sur ses ressources, son énergie), de se responsabiliser (le patient n’est pas passif, il prend soin de lui à travers les soins que lui procure le médecin), en l’aidant à mieux supporter les traitements, notamment pour des personnes atteintes de cancer, de sida, de sclérose en plaques…
Des résultats appréciables sont constatés en cardiologie, pneumologie, allergologie, rhumatologie, psychiatrie, gastro-entérologie, gynécologie, procréation médicalement assistée…
Elle est précieuse dans les centres de soins palliatifs, les centres antidouleur.
La médecine psychosomatique est également un vaste champ d’application de la sophrologie.
Obstétrique : la sophrologie permet aux futurs parents de vivre au mieux le temps de la grossesse, de préparer l’accouchement pour qu’il se déroule dans les meilleures conditions possibles, de se préparer aux changements existentiels qui découlent de cet événement.
La sophrologie est une aide précieuse à toutes les étapes d’une intervention chirurgicale : en amont la personne aborde l’épreuve en étant moins stressée (préparation préalable), lors de l’intervention la personne peut avoir recours à la sophrologie pour gérer sa douleur ou même provoquer une anesthésie (technique de détente profonde proche de l’hypnose), en aval les suites postopératoires sont meilleures, la récupération et la cicatrisation plus rapides.
Elle est particulièrement indiquée pour accompagner les greffes d’organes.
Dans les cas d’amputation, la personne pourra plus facilement intégrer son nouveau schéma corporel et retrouver une image positive de soi.
Dans le cadre de la prévention du vieillissement, la sophrologie permet de maintenir l’intérêt pour la vie, la curiosité, l’ouverture aux autres, le goût et le désir d’entreprendre. Il s’agit de valoriser cette période de la vie, de donner du sens à sa vie passée, actuelle et à venir (surtout si l’espérance de vie est réduite), d’apprendre à vivre l’instant présent dans toute sa richesse. Cela peut se prolonger par l’accompagnement de la fin de vie.